Subventions clôtures végétales

Subventions : formulaire concernant la demande de subvention pour les clôtures végétales et divers conseils de plantation.

Dispositif de subventions pour "Clôtures végétales"

COUP DE CŒUR HAIES !
Par la mise en place d’une subvention, la commune souhaite favoriser l’implantation de haies et talus bocagers en limites de propriétés. Vous pouvez également bénéficier de conseils pour le choix des plants.
Idéalement, une haie libre compte des espèces variées, par exemple plantées en quinconce, espacées de 50 à 80 cm selon leur futur développement. En jouant entre persistants et caducs, ce double rang permet de maintenir un écran assez occultant. Et parce que vous jouerez aussi sur les hauteurs, vous pourrez par exemple y intégrer des arbustes à petits fruits.

 

COUP DE CŒUR HAIES !
Par la mise en place d’une subvention, la commune souhaite favoriser l’implantation de haies et talus bocagers en limites de propriétés.
Cette semaine le sureau noir. Comme le noisetier, on le croise souvent dans nos campagnes. On a souvent entendu dire que les baies de sureau étaient toxiques : c’est faux ! En revanche, on ne les consomme pas telles quelles. On les cuit pour en faire par exemple des sirops aux vertus médicinales. C’est un arbuste caduc à pousse très rapide, qui peut atteindre 6 m de haut, mais se taille très bien. Il fleurit de mai à juin. Il est très mellifère. Et ses baies noires attirent de nombreux
oiseaux. Mais pas de problème : nous pouvons partager !

Formulaire de demande de subvention pour les clôtures végétales

L’elaeagnus (chalef) que l’on connaît surtout pour sa variété « ebbingei », abondamment utilisée en hautes haies persistantes, très résistante au vent, mais un peu austère… !
Mais il s’agit ici de variétés fructifères, également appelées goumi du Japon : multiflora, angustifolia et umbellata (Pointilla ou Amoroso). Arbustes touffus, semipersistants, ils résistent bien au vent eux aussi, peuvent atteindre 2 m de haut, mais supportent très bien la taille (elle est même conseillée les trois premières années pour
fortifier leurs ramifications). Ces elaeagnus nous offrent d’abord une floraison parfumée et mellifère en avril/mai, suivie de petits fruits en juillet, rouges à maturité, pouvant être consommés crus ou en tartes, gelées et confitures. Au Japon, on en fait un vin très parfumé, le gumishu. Les fruits, les feuilles et les racines sont utilisés en médecine chinoise contre la toux et les infections intestinales. Et le fruit comporte dix fois plus de lycopène que la tomate !

Un arbuste persistant en climat doux : le chèvrefeuille d’hiver (Lonicera fragrantissima). Le chèvrefeuille
est souvent grimpant – celui-ci est arbustif : il se débrouille tout seul, sans support. Il arbore un joli feuillage vert clair, sur des rameaux souples et offre une floraison hivernale, avec de délicates fleurs blanches très parfumées (citron/jasmin). Peu exigeant sur la nature du sol, de croissance rapide, il monte à environ 2,50 m, mais peut être taillé pour contrôler son développement. A noter qu’il accepte la mi-ombre. Enfin, il est mellifère et aussi très apprécié des oiseaux.

La baie de Goji ou lyciet. Ce buisson caduc (mais feuillaison précoce) peut monter jusqu’à 2 m de haut. Doté d’un feuillage clair et fin, et de branches arquées très ramifiées, il apporte une impression de légèreté tout en occupant bien l’espace. Sa floraison estivale le couvre de petites fleurs violacées. Et ses fruits, cueillis à l’automne, se consomment frais, séchés ou en confiture, et même en infusion. Ils regorgent de précieux nutriments (acides aminés,
minéraux, nombreuses vitamine dont la C en quantité très supérieure à l’orange… On plante le lyciet au soleil et on le taille sévèrement en fin d’hiver

Une haie libre compte des espèces variées, par exemple plantées en quinconce, espacées de 50 à 80 cm selon leur futur développement. En jouant entre persistants et caducs, ce double rang permet de maintenir un écran assez occultant. Et parce que vous jouerez aussi sur les hauteurs, vous pourrez par exemple y intégrer des arbustes à petits fruits tels que le cassissier. Il en existe de très nombreuses variétés, aux fruits plus ou moins sucrés, au développement souvent d’1,50 m de haut (parfois un peu moins). Doté d’une fructification estivale et d’un joli feuillage découpé (que l’on peut aussi consommer en infusions), le cassissier apprécie autant les expositions ensoleillées que mi-ombre, et s’accommode des sols lourds. Certaines variétés sont réputées auto-fertiles, mais il reste préférable d’associer plusieurs pieds (idéalement de différentes variétés). Très facile à cultiver !

Le houx (ilex). Son grand avantage, en plus de l’esthétique de son feuillage : il est persistant (ne perd pas ses feuilles en hiver). Il est également apprécié en haie défensive : qui s’y frotte s’y pique ! Il en existe de très nombreuses variétés. Et pour obtenir les jolis fruits décoratifs (boules rouges, toxiques en grande quantité), il convient d’associer pieds mâle et femelle (les fruits poussent sur les sujets femelles).
Sa croissance est « normale », et selon les variétés, sa hauteur pourra varier à l’âge adulte de 1,50 m (et même moins pour les variétés naines) à 8/10 m ; mais il se taille très bien et peut donc être contenu. C’est une valeur sûre !

L’aulne (notamment l’aulne cordata), espèce pionnière (idéale pour des sols pauvres, trop tassés…), fixant l’azote, à croissance très rapide : outre ses vertus pour le sol (qui faciliteront l’implantations d’autres espèces), vous obtiendrez rapidement de gracieux petits arbres, faciles à élaguer – peut-être en attendant que d’autres espèces
plus lentes aient le temps de s’installer. Son bois tendre en fait une très bonne matière carbonée pour le compost… Pour info, c’est également un très bon bois de construction.
Ses jeunes feuilles sont très appréciées, associées en petites quantités à des légumes. Et les chatons de fleurs sont utilisés comme épices, par ex. dans un crumble de pommes.

Actualité publiée le jeudi 25 janvier 2024