Subventions clôtures végétales

COUP DE CŒUR HAIES !
Par la mise en place d’une subvention, la commune souhaite favoriser l’implantation de haies et talus bocagers en limites de propriétés. Vous pouvez également bénéficier de conseils pour le choix des plants.
Idéalement, une haie libre compte des espèces variées, par exemple plantées en quinconce, espacées de 50 à 80 cm selon leur futur développement. En jouant entre persistants et caducs, ce double rang permet de maintenir un écran assez occultant. Et parce que vous jouerez aussi sur les hauteurs, vous pourrez par exemple y intégrer des arbustes à petits fruits.

Cette semaine, l’arbousier – ou arbutus unedo. Certes, sa pousse est assez lente. Mais son beau feuillage persistant, son tronc cambré, sa magnifique écorce couleur rouille et ses drôles de fruits rouges (très bons à maturité, notamment en gelées) méritent largement une place dans votre haie libre. En effet, ne cherchez pas à le tailler en cube : son port irrégulier et buissonnant est très gracieux (taille de formation possible les premières années). Adulte, il pourra atteindre 5 m, sur 3 m de large. En forme de clochettes comme du muguet, sa floraison de fin d’été (puis en hiver !) est mellifère. Et bien que son origine soit méditerranéenne, il s’acclimate très bien en zone littorale et sol drainé. Une valeur sûre !

Le cryptomeria, ou cèdre du Japon, est un cousin de l’if et du cyprès chauve. Conifère à feuillage fin, il peut, selon les variétés aller de 50 cm à 8 m. Il et peu exigeant en matière de sol et s’accommode même des terres lourdes. Son bois est légèrement parfumé, imputrescible, et réputé pour faire fuir les termites. C’est, selon les variétés, un arbre ou un
arbuste léger, gracieux, et bien sûr persistant. Encore selon les variétés, on trouvera des feuillages particulièrement clairs et s’accommodant bien de la mi-ombre : de quoi éclairer certaines plus sombres du jardin.

L’euphorbe mellifère. Seule euphorbe arbustive (1,80 à 2 m de haut et 1,50 m de large), cette vivace persistante offre en mai/juin une magnifique floraison qui oscille du brun-rouge au jaune-orangé. Comme son nom l’indique, elle attire les abeilles, mais elle flatte aussi notre odorat grâce à son puissant parfum de miel. Son joli feuillage
vert est ponctué d’une rainure centrale vert clair et son port original lui confère une allure assez exotique. Elle nécessite un emplacement ensoleillé, de préférence à l’abri du vent, dans un sol frais. Seul inconvénient : comme toutes les euphorbes, sa sève est constituée d’un latex irritant et toxique. Portez des gants pour la manipuler, gardez-vous de tout contact avec
les yeux et prévenez les enfants jouant à côté…

COUP DE CŒUR HAIES !
Par la mise en place d’une subvention, la commune souhaite favoriser l’implantation de haies bocagères en limites de propriétés.
Cette semaine, le cognassier du Japon. Il en existe de multiples variétés, la plupart ne dépassant pas 1,50 m de haut (idéal si l’on veut marquer une limite sans créer d’ombre), mais on en trouve aussi qui monteront à 2 m,
comme la variété Kinshiden, à la remarquable floraison jaune pale (on trouve d’autres variétés du blanc au rouge, en passant par le orange saumon, le rose…). En règle générale, le cognassier du Japon offre une végétation
plutôt dense. Il est caduc, mais ses fleurs apparaissant avant les feuilles, le spectacle est garanti. Il est également mellifère. Enfin, il est facile à cultiver et peut aussi être palisser contre un mur. Mais attention à l’orientation : sa floraison printanière sera plus belle au soleil.

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Le podocarpus. Voilà un conifère persistant dont les feuilles sont plus épaisses que pour la plupart des conifères que nous connaissons – un peu à la façon d’un sciadopitys. Il nécessite un sol frais et un climat tempéré, craignant les fortes gelées (ce que nous n’avons pas). Il a une croissance plutôt rapide (contrairement au sciadopitys), et peut – selon les variétés – atteindre 30 m. Mais il accepte très bien la taille. A tel point qu’on peut même lui donner une allure japonisante en le taillant en nuage (pratique d’experts !). A noter cependant qu’il existe des podocarpus prostrés, à croissance lente, comme « Podocarpus lawreencii Blue Gem » (natif d’Australie).
Une variété comme « podocarpus macrophyllus » (aussi appelée Pin des Bouddhistes) pourrait apporter un peu de
verticalité et d’exotisme à votre haie !

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Le sureau noir. Comme le noisetier, on le croise souvent dans nos campagnes. On a souvent entendu dire que les baies de sureau étaient toxiques : c’est faux ! En revanche, on ne les consomme pas telles quelles. On les cuit pour en faire par exemple des sirops aux vertus médicinales. C’est un arbuste caduc à pousse très rapide, qui peut atteindre 6 m de haut, mais se taille très bien. Il fleurit de mai à juin. Il est très mellifère. Et ses baies noires attirent de nombreux
oiseaux. Mais pas de problème : nous pouvons partager !

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L’elaeagnus (chalef) que l’on connaît surtout pour sa variété « ebbingei », abondamment utilisée en hautes haies persistantes, très résistante au vent, mais un peu austère… !
Mais il s’agit ici de variétés fructifères, également appelées goumi du Japon : multiflora, angustifolia et umbellata (Pointilla ou Amoroso). Arbustes touffus, semipersistants, ils résistent bien au vent eux aussi, peuvent atteindre 2 m de haut, mais supportent très bien la taille (elle est même conseillée les trois premières années pour
fortifier leurs ramifications). Ces elaeagnus nous offrent d’abord une floraison parfumée et mellifère en avril/mai, suivie de petits fruits en juillet, rouges à maturité, pouvant être consommés crus ou en tartes, gelées et confitures. Au Japon, on en fait un vin très parfumé, le gumishu. Les fruits, les feuilles et les racines sont utilisés en médecine chinoise contre la toux et les infections intestinales. Et le fruit comporte dix fois plus de lycopène que la tomate !

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Un arbuste persistant en climat doux : le chèvrefeuille d’hiver (Lonicera fragrantissima). Le chèvrefeuille
est souvent grimpant – celui-ci est arbustif : il se débrouille tout seul, sans support. Il arbore un joli feuillage vert clair, sur des rameaux souples et offre une floraison hivernale, avec de délicates fleurs blanches très parfumées (citron/jasmin). Peu exigeant sur la nature du sol, de croissance rapide, il monte à environ 2,50 m, mais peut être taillé pour contrôler son développement. A noter qu’il accepte la mi-ombre. Enfin, il est mellifère et aussi très apprécié des oiseaux.

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La baie de Goji ou lyciet. Ce buisson caduc (mais feuillaison précoce) peut monter jusqu’à 2 m de haut. Doté d’un feuillage clair et fin, et de branches arquées très ramifiées, il apporte une impression de légèreté tout en occupant bien l’espace. Sa floraison estivale le couvre de petites fleurs violacées. Et ses fruits, cueillis à l’automne, se consomment frais, séchés ou en confiture, et même en infusion. Ils regorgent de précieux nutriments (acides aminés,
minéraux, nombreuses vitamine dont la C en quantité très supérieure à l’orange… On plante le lyciet au soleil et on le taille sévèrement en fin d’hiver

COUP DE CŒUR HAIES !

Une haie libre compte des espèces variées, par exemple plantées en quinconce, espacées de 50 à 80 cm selon leur futur développement. En jouant entre persistants et caducs, ce double rang permet de maintenir un écran assez occultant. Et parce que vous jouerez aussi sur les hauteurs, vous pourrez par exemple y intégrer des arbustes à petits fruits tels que le cassissier. Il en existe de très nombreuses variétés, aux fruits plus ou moins sucrés, au développement souvent d’1,50 m de haut (parfois un peu moins). Doté d’une fructification estivale et d’un joli feuillage découpé (que l’on peut aussi consommer en infusions), le cassissier apprécie autant les expositions ensoleillées que mi-ombre, et s’accommode des sols lourds. Certaines variétés sont réputées auto-fertiles, mais il reste préférable d’associer plusieurs pieds (idéalement de différentes variétés). Très facile à cultiver !